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Les salariés français sont les moins optimistes d’Europe. C’est ce qui ressort de l’étude « The Workforce View in Europe 2018 » publiée par ADP, spécialiste des services pour la gestion des ressources humaines et de la paie. Voici une synthèse de cette enquête qui explore le sentiment des collaborateurs vis-à-vis de l’avenir du travail.
Les 5 facteurs principaux de motivation et d’engagement en Europe
Les salariés néerlandais sont les plus optimistes : 85 % d’entre eux l’affirment, soit une augmentation de quatre points par rapport à l’année dernière, tandis que les salariés français restent en dernière position (74 %), malgré une hausse de trois points par rapport à 2017. Cependant, les changements les plus significatifs se manifestent en Italie, avec une hausse de six points en un an (de 72 % à 78 %), et en Pologne, avec une baisse de huit points (84 % à 76 %).
L’étude montre des différences notables entre les pays. Par exemple, le mauvais est davantage un problème en Pologne (25 %), tandis que l’Espagne est le pays le plus durement confronté à des systèmes et processus inefficaces (22 %), et l’Italie à la lenteur technologique (20 %). Les Français se plaignent quant à eux d’un nombre trop élevé de réunions (15 %) et les Britanniques du stress (12 %).
Seulement 6% des salariés européens considèrent les réseaux sociaux comme un obstacle à la productivité et 5 % que leur téléphone personnel est une source de distraction trop importante. Cependant, cette proportion atteint 16 % chez les 16-24 ans, soit presque le triple de la moyenne.
Près d’un salarié européen sur cinq (18 %) affirme souffrir quotidiennement du stress, soit une hausse de 5 % en un an. Plus préoccupant encore, trois salariés européens sur dix (30 %) se sentent tellement stressés qu’ils envisagent de changer d’emploi, un chiffre qui atteint les 37 % chez les moins de 35 ans. Le pays le plus stressé ? La Pologne où plus d’un quart (27 %) des salariés affirment souffrir quotidiennement du stress, suivis par 20 % des salariés français et britanniques. Les Pays-Bas semblent avoir le moins de problèmes de stress, avec seulement un salarié sur dix (10 %) déclarant se sentir stressé chaque jour.
A noter que 14 % des personnes interrogées estiment que leur entreprise ne s’intéresse pas du tout à leur bien-être mental, et un peu plus d’un tiers (34 %) qu’elle s’y intéresse peu (entre un et quatre sur une échelle de dix points.) Près de la moitié (46 %) pensent que leur employeur s’y intéresse (un score entre six et dix), alors que 6% seulement affirment que leur employeur est « très intéressé » par le sujet… Peut (vraiment) mieux faire !
Téléchargez l’étude d’ADP « The Workforce View in Europe 2018« .
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(1) Elle a été menée par l’agence indépendante Opinion Matters, pour le compte d’ADP. L’échantillon était composé de 9 908 adultes actifs dans 8 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Suisse.
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